L’Algérie adhère à la démarche proposée par les services climatologiques

Publié le par Algerien

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Conférence mondiale sur le climat Driss Djazaïry : “L’Algérie adhère à la démarche proposée par les services climatologiques”
"Nous souscrivons aux liens que le cadre global pour les services climatiques se propose d’établir entre les activités opérationnelles des services météorologiques nationaux et les exigences nouvelles dans le domaine de l’adaptation aux impacts climatiques", a déclaré le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Office des Nations unies à Genève et des Organisations internationales en Suisse, lors du Segment de haut niveau de la 3e Conférence mondiale sur le climat (CMC-3).
Il a précisé, néanmoins, que le nouveau cadre préconisé "doit devenir un élément de convergence entre les objectifs des négociations internationales sur le climat et les exigences du développement durable de l’Afrique".
M. Djazaïry a estimé que tout en renforçant les missions des services météorologiques dans un cadre d’"ouverture et d’intégration, il devra nous aider à réduire notre vulnérabilité face au risque climatique".
Pour lui, l’Algérie, en sa qualité de présidente du groupe africain des négociations sur les changements climatiques, se "félicite" de l’adoption de la déclaration de haut niveau par cette assemblée.
"Le texte, qui se cantonne dans une vision scientifique et technique des défis dont traite l’Organisation météorologique mondiale, a évité l’écueil de l’empiètement sur les sujets en cours de négociations dans le cadre des préparatifs de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques de Copenhague", a-t-il dit.
Le diplomate algérien a relevé, à cet effet, que la déclaration se conforme ainsi aux objectifs et à l’esprit de cette 3e Conférence mondiale sur le climat ce qui n’avait pas été le cas, a-t-il ajouté, dans des projets initiaux.
M. Jazaïry a rappelé que du point de vue de l’Algérie, "la mise en œuvre du cadre mondial pour les services climatiques répond à l’exigence de renforcer et de développer nos systèmes d’observation".
Elle répond également, a-t-il dit, à l’objectif d’accéder à un niveau élevé de modélisation du climat régional, de renforcer les liens avec les secteurs utilisateurs et de tirer un bénéfice tangible des produits du climat pour le développement.
Cette démarche a pour but de mieux anticiper les aléas dus aux variations climatiques rendues plus extrêmes par le réchauffement de la planète, a poursuivi l’ambassadeur, mettant en évidence le fait que l’Algérie est particulièrement vulnérable à l’aggravation de ces aléas comme "le rappellent les bilans tragiques des inondations qui ont endeuillé différentes régions du pays ces dernières années".
"Notre pays se trouve en effet dans une région fragilisée, l’Afrique qui a pourtant une part dérisoire de 3,8 % dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre et qui contribue par ses vastes forêts au maintien de l’équilibre écologique mondial", a tenu à souligner M. Jazaïry.
L’Afrique demeure, a-t-il relevé, une région qui est une des principales victimes des dérèglements climatiques.
"Ces derniers obèrent gravement nos capacités à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement.
Le nombre des réfugiés climatiques augmente dangereusement et la sécheresse y exacerbe les conflits", a expliqué l’ambassadeur.
Cela n’a pas empêché l’Algérie, a-t-il précisé, d’avoir cette tradition d’œuvrer en faveur des actions internationales de préservation de l’environnement en général, et ce, en favorisant une approche intégrée englobant les préoccupations du climat, de la désertification et de la biodiversité.
"Mon pays conduit des activités à l’échelle régionale et mondiale dans ce cadre depuis plus de quatre décennies", a-t-il insisté, tout en citant les actions menées par l’Algérie dans ce sens.

Il s’agit du développement d’un vaste réseau d’observation et de la création dès 1970 d’un institut de formation météorologique à vocation africaine.
Il s’agit également, a-t-il ajouté, de la participation aux programmes majeurs de l’OMM, tels que le Centre météorologique régional spécialisé et le Centre régional des télécommunications pour l’Afrique du Nord, situés l’un et l’autre à Alger, ou la station de référence mondiale de veille atmosphérique globale à Tamanrasset.

Publié dans Flash-Info

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